Lorsque Joyce se réveilla, les rayons du soleil caressait doucement son visage. C'est dimanche aujourd'hui, et de toute évidence le beau temps était au rendez vous ! Joyce se fît violence pour sortir de son lit. La demoiselle avait travaillé la veille et c'était donc couché au petit matin. Et si ce n'était pas pour aller fouiner au marché noir, pour un nouvel appareil photo, elle aurait bien fait la marmotte toute la journée ! Mais l'idée d'acquérir un nouveau joujou l'enthousiasmait ! Car oui, elle avait enfin assez économisé, pour s'équiper d'un deuxième appareil ! le meilleur endroit pour en trouver ? Le marché noir ! Certes l'endroit n'est pas très engageant, et certains y font commerce d'objet dangereux. Mais on y trouve aussi des personnes fiables. Joyce par exemple, à trouvé un excellent revendeur, Berny, la demoiselle peut même se permettre de lui passer commande, bien que la garanti d'avoir le matos ne soit pas garanti ! Enfin bref, La demoiselle fila sous la douche, enfila un short et un débardeur, et enfila par dessus tout ça, une des vielles chemise d'Alfy, trois fois trop grande pour elle.... Mais bon c'est dimanche, et elle se rend dans un endroit particulier, mieux vaut ne pas attirer l'attention ! Ses cheveux longs, était comme d'habitude laissés en liberté, et elle choisit des chaussures en toile tout bête pour sortir. Elle attrapa son sac, direction le marché noir, et après surement la plage !
Elle traversa la ville, saluant les personnes qu'elle connait. La différence entre le quartier Midnight et le reste de l'île avait toujours le don de l'étonner ! Ca lui donnait l'impression d'entrer dans un mauvais film de gangster. elle s'était déjà demandé plusieurs fois ci ce n'était pas fait exprès ! Mais la demoiselle n'en resta pas figée d'étonnement, c'était juste une impression qui la suivait pendant qu'elle continuait son chemin !
A son arrivée au marché, Joyce fît la grimace....Raaah cette odeur !C'était affreux, un mélange d'urine, de crasse, de pourriture, et parfois même de vomis. Les gens n'ont vraiment aucun respect ! Elle resta un instant à l'entrée, le temps de s’accoutumer un peu à l'odeur. Elle se fît interpeller par une voix familière. Berny était installé un peu plus loin. Elle lui fît signe, et prit le chemin de son stand. Le regard de la demoiselle fût attiré par un jeune homme, non loin de l'entrée, il semblait jeune, et perdu, par spécialement le mélange idéal pour se rendre ici... Et ce qui devait arriver, arriva deux grosses brutes lui coupèrent le chemin, ainsi qu'a Joyce par expansion. La remarque du malabar mit Joyce hors d'elle. Elle s'interposa en se positionnant juste devant le jeune homme.
- Oui j'aimerais que tu dégage le passage, j'ai pas que ça à faire moi !
Comme toujours lorsqu'elle est en colère, elle sentait ses ondes vibrait en elle, désordonnée et violente. Il fallait qu'elle fasse attention, qu'elle se concentre pour les contenir. Joyce ne tremblait, pas, mais c'est comme ci autour d'elle l'air vibre. Elle posa sa main contre le mastodonte, qui s'écarta, sans doute avait il sentit les vibrations émaner d'elle. Elle attrapa le bras du garçon par la même occasion, le libérant ainsi de ses agresseurs. Mais que faisait il là ? Il était nouveau c'est un fait, en plus il est jeune, enfin plus jeune qu'elle. C'était à la limite de l'inconscience de jouer au touriste ici ! Elle arriva devant le stand de Berny qui avait observé la scène de loin, un peu inquiet.
-Ca va Joyce ? L'interrogea t-il.
-Ouai ça va, bougonna t'elle
Puis elle se tourna vers l'adolescent, ses yeux étaient sombres, comme d'habitude lorsqu'elle est en colère. Son visage ne ressemblait plus à son image habituelle, de jeune fille souriante et débordante de vie !
-Tu peux m'expliquer ce que tu fais ici toi ? Tu es suicidaire ? Si tu montre que tu as peur ici, tu es foutu !
De l’inconscience ! Afin de se changer les idées, elle observa le stand de Berny, il y avait de nouveaux objectifs pour son nikkon ... reste à bien les marchander ! Mais elle avait beau regarder le stand, pas d'appareils complet... seulement des pièces détaché...
-Berny, tu n'as pas un appareil qui ne soit pas en pièces détachées ?
Elle tenait toujours la main du garçon, hors de question de le laisser sortir seul d'ici, il allait se faire tabasser ! Il allait devoir attendre qu'elle finisse tant pis pour lui, il n'avait qu'a être plus prudent !