Retenez-le, être en retard c'est mal! [PV : Shiroi Jigoku]

L'astre brûlant n'avait cesse de gravir le firmament finissant par éblouir la majestueuse école, les quelques faibles rayons qu'il émettait venaient caresser le doux visage encore endormi de la pimprenelle, la faible lumière en s'intensifiant semblait déceler les moindres parcelles de sa peau si pâle. Ses yeux s’entrouvrirent timidement la laissant ainsi découvrir le paysage encore flou qui se dévoilait peu à peu à elle, un long soupir sortit de ses lèvres entrouvertes suivi d'un léger grognement puis replongea aussitôt sous ses nombreux draps de soie blanche qui laissaient seulement apparaître quelques-uns de ses beaux cheveux rose. Elle resta ainsi pendant plusieurs minutes, on ne peut pas dire qu'elle soit très matinal, pour un jeune c'est plutôt rare, mais celle-ci a besoin de plusieurs heures de sommeil comme les petits enfants, comme quoi il faut une exception à tout. Alors qu'elle songeait déjà à replongez dans son merveilleux songes remplit de cupcakes accompagnés de tendres et moelleux macarons qui voletaient un peu partout, un bruit se faisait insistant, le genre bruit que l'on ne peut tout simplement pas tenter de ne pas entendre. C'est exactement comme pour les chats ils miauleront jusqu'à que vous daignez vous bouger le postérieur pour aller leur ouvrir la porte, sauf qu'à la place du chat... c'est un réveil.

Et là on a droit à un merveilleux mouvement d'excitation et d'une couette qui vole, moi je dis elle a de la chance que ses camarades de chambres commencent plus tôt. La gamine avait son premier cours spécial de psychism avec le professeur Shiroi Jigoku dans la salle, bah la salle spéciale. Ne vous inquiétez pas, elle na pas tout retenue elle a le papier en main, sacré bloc note pour petit cerveaux enfin bon... Jigoku... avec un nom pareil on a du soucis à ce faire pour les élèves...
Bon elle attrapa les habits qui errait sur sa chaise, enfin la tenue respective de toutes les filles de son années vous aller me dire, mouton un jour mouton toujours, aussi rapide que l'éclair, elle était aussi débraillée que d'ordinaire, autant par les habits que par la coiffure qui, disons-le franchement, ne ressemble à rien. Des couettes par-ci et par-là , certaines mèches volettent sans être attachées, quelques tresses ici et là, un vrai capharnaüm en somme.

Vite maintenant cherchons la salle, et c'est dans un élan de précipitation qu'elle ouvrit la porte, sac à la main, regardant sa montre de justesse puis affirmant de vive voix :

« JE SUIS PAS EN RETARD !!!!!!!!! c'est qu'en chemin je suis tombé sur une petite vieille qui avait besoin de bras jeune et puissant pour lui porter ses affaires et comme je suis une jeune fille extrêmement attentionnée je n'ai pu m’empêcher de l'aider même si je savais pertinemment que je serais en retard d'une minute trente, je suis vraiment confuse vous savez... » Respire un bon coup puis rentre en fermant la porte et n'attendant pas la réponse du professeur « Je suis Astrid Cornouaille, élève récemment transférée, enchantée de faire votre connaissance. »

Voilà parfaitement stoïque avec son habituel regard las elle jeta un coup d’œil dans la salle qui semblait extrêmement... vide, le professeur était là... et un être poilu. Ah non c'est juste que l'on ne voit que ses cheveux parce que c'est sûr, dormir en cours est devenue chose courante.

« La cantinière a décidé de mettre du phénobarbital dans le p'tit dej ou bien il y a des soldes chez les inventeurs aujourd'hui sensei ? »